Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes
Chaque année, le 8 mars, des pays du monde entier célèbrent la Journée internationale des droits des femmes afin de reconnaître ce qu’accomplissent les femmes et de défendre leurs droits, indépendamment de leur origine nationale, ethnique, linguistique, culturelle, économique ou politique.
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Le monde qui nous entoure se convertit au numérique. La révolution technologique nous concerne tous et refaçonne notre manière de vivre et de travailler.

C’est la raison pour laquelle, cette année, la Journée internationale des droits des femmes, officiellement organisée pour la première fois par les Nations unies en 1977, met en avant les femmes et la transition numérique.

En 2019, la Commission européenne avait prédit que l’Europe avait besoin d’un million d’experts du numérique supplémentaires. D’après les Nations unies, d’ici 2050, 75 % des emplois concerneront les domaines des STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques). Or, pour ne citer qu’un exemple, à ce jour, les femmes n’occupent que 22 % des postes en lien avec l’intelligence artificielle (IA).

Dans le cadre de notre stratégie de traduction automatique (TA), le Centre fait régulièrement appel à l’IA.

Nous avons demandé à notre collègue Anna, de la section «Solutions linguistiques avancées», de nous expliquer en quoi consistent ses activités quotidiennes et comment elle entrevoit son avenir dans le domaine de la TA. Voici sa réponse:

«Mes activités quotidiennes sont diversifiées, évolutives et complexes. Elles incluent, à titre indicatif et non exhaustif:

  • l’interaction avec mes collègues pour examiner les projets et faire le point sur leur état d’avancement, la planification des tâches, le dépannage et la réflexion collective;
  • la réalisation de tâches liées à la traduction automatique (TA), telles que la collecte et le traitement de données, la formation des moteurs de TA neuronale, la mise en place d’évaluations de la qualité, de systèmes de test et de suivi et l’intégration du retour d’information sur la TA;
  • la formation et l’aide aux traducteurs concernant les tâches liées à la post-édition de TA;
  • la contribution à d’autres projets de traitement automatique du langage naturel (TALN);
  • la gestion de projets et la coordination interinstitutionnelle d’eTra-Local, une solution de TA personnalisée mise en place par le Centre en collaboration avec la DGT/l’équipe eTranslation de la Commission européenne pour le Parquet européen;
  • l’apprentissage continu et la mise à jour de mes connaissances grâce à des recherches, des évolutions et des tendances dans les domaines de la TA neuronale, de la TALN et de l’IA.

J’entrevois un avenir prometteur pour tous les acteurs concernés, moi y compris, dans le domaine fascinant de la TA à mesure de son évolution, en parallèle de celle de l’IA. Le texte, le discours et l’image ne feront plus qu’un, ce qui offrira ainsi davantage de contexte pour générer des traductions plus précises et plus fluides, tandis que des linguistes qualifiés apporteront une valeur ajoutée grâce à leur expertise et à leur connaissance du sujet, à leur instinct linguistique et à leurs interprétations subtiles. J’aspire à gérer et à coordonner des projets de TA/IA combinés innovants qui rendront la communication interlinguistique, multilingue et multiculturelle plus efficace et laisseront une empreinte positive sur la voie de la transition numérique».

L’égalité entre les femmes et les hommes n’est pas seulement un droit humain fondamental; elle est également essentielle pour bâtir des organisations prospères, modernes et axées sur la technologie, à l’image du Centre. Nous comptons sur des femmes talentueuses et motivées comme Anna pour assurer notre succès.

Photo: EU Agencies’ Network (EUAN)